À l’occasion du festival Les Utopiales 2025, une partie des membres du jury du Prix Planète-SF des blogueurs était présente pour remettre officiellement la distinction. Cette année, le prix a été attribué à Guillaume Chamanadjian pour son roman Une valse pour les grotesques.
Le lauréat n’ayant pas pu se rendre au festival, c’est David Meulemans, éditeur chez Aux Forges de Vulcain, qui a reçu la statuette en son nom. Il était entouré de plusieurs membres du jury : Gromovar (Quoi de neuf sur ma pile), Cédric Jeanneret (Reflets de mes lectures), Tigger Lilly (Le dragon galactique) et Lhisbei (RSF Blog). À cette occasion, David Meulemans a lu au public un texte envoyé par Guillaume Chamanadjian, que nous partageons ci-dessous.
Après la remise du prix, David Meulemans a répondu à nos questions. Son interview sera à retrouver prochainement sur le RSF Blog.
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis extrêmement flatté et heureux d’être lauréat de ce très beau prix.
D’abord parce que le prix Planète SF est un prix remis par des lectrices et des lecteurs, et qui de mieux pour juger de la pertinence d’un livre que celles et ceux qui l’ont lu et aimé ?
Ensuite parce que ce roman, une Valse pour les Grotesques, parle à mes yeux d’abord de fiction. De comment nous appréhendons la fiction et comment le récit façonne le réel, et surtout en quoi la science-fiction a joué ce rôle dès le début du 19e siècle.
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si Mary Shelley apparaît dans le roman pour une courte scène, si l’action du roman se déroule pendant la rédaction de son Frankenstein… La science-fiction demeure pour moi un espace de liberté et d’imagination capable de redéfinir les frontières du monde. Et même littéralement, dans le cas de cette valse pour les Grotesques.
Je voudrais remercier les membres du jury pour avoir porté leur attention sur cette valse, ainsi que mon éditeur David Meulemans pour son enthousiasme à la lecture de ce roman, que je reconnais atypique. Enfin, je voudrais remercier Claire Duvivier, compagne d’écriture et de vie, qui m’a encouragé tout au long de l’écriture.
Guillaume Chamanadjian
