Interview des membres de la communauté Planète-SF #7 : Vert

90Je suis Vert, j’ai 27 ans (et toutes mes dents sauf celles de sagesse, d’ailleurs on voit les dégâts) et dans la vraie vie je suis « technicienne d’information documentaire et collections patrimoniales », ce qui est juste du jargon pour dire bibliothécaire dans le monde universitaire.

A part ça j’aime lire (quelle surprise !), ce qui est très pratique pour passer le temps dans les transports en commun en région parisienne. Et j’aimerais pouvoir passer ma vie au ciné. Et avoir le temps de visiter toutes les expos qui me font envie. Et que les journées fassent 48h pour pouvoir avancer dans mes séries favorites. Bref si vous avez une machine à voyager dans le temps à me vendre, je suis preneuse !

Pourquoi t’intéresses-tu aux littératures de l’imaginaire ? As-tu des livres et auteurs cultes ?

Je crois que ce sont des genres qui m’ont toujours intéressé. Je me souviens avoir emprunté des dizaines de fois les recueils Mille ans de contes à la bibliothèque quand j’étais petite, et mes histoires préférées de J’aime lire ou de Je bouquine ont toujours impliqué une bonne dose de fantasy ou de SF.

Pourquoi ? Probablement pour l’évasion qu’elles procurent, et ce autant pour l’exotisme éventuellement des univers que pour leur simplicité. Parce que la vie, c’est quand même affreusement compliqué, on est donc toujours content de visiter des mondes où les choses sont plus simples (les grands méchants portent du noir, les héros sont désignés par des prophéties, les vaisseaux spatiaux permettent de traverser la galaxie en quelques secondes etc.).

Avec le temps j’ai aussi appris à apprécier le regard que ces littératures permettent de porter sur notre monde actuel. Je trouve que qu’il est plus facile de réfléchir sur plein de sujets avec la distance qu’offrent les littératures de l’imaginaire, c’est un peu comme prendre de la hauteur pour mieux juger une situation !

Sinon pour ce qui est de mes livres et auteurs favoris, ils sont fort nombreux mais je vais essayer de me limiter à une petite sélection : il y a Neil Gaiman (surtout pour Sandman et American Gods), Ursula Le Guin (et son cycle de Hain), J.R.R Tolkien qu’il est inutile de présenter, Elisabeth Vonarburg et ses géniales Chroniques du Pays des Mères, et bien sûr Daniel Keyes et ses Fleurs pour Algernon.

Quelle est l’histoire de ton blog ? Y parles-tu uniquement de littératures de l’imaginaire ?

J’ai ouvert mon premier blog en 2005 et j’y racontais un peu beaucoup ma vie. Et puis j’ai commencé à parler beaucoup moins de moi et beaucoup plus de mes lectures et voilà comment est né Nevertwhere (enfin à l’époque c’était encore L’étrange bibliothèque de Calenwen jusqu’à que je me rende compte que le nom était bien trop long à prononcer à haute voix et que la schizophrénie des pseudos devienne difficile à gérer).

A l’heure actuelle j’y parle principalement de mes lectures (qui sont à 99% issues des littératures de l’imaginaire), mais j’essaye toujours de parler un peu de cinés, d’expos ou de musique, ça met un peu de variété au menu, même si ça reste en général toujours lié à l’imaginaire, on ne se refait pas !

Pour terminer, lesquelles de tes récentes lectures nous conseillerais-tu ?

lessoufflesnelaissentpasdetraces Si je suis raisonnable et que je considère comme « récents » les trois derniers mois, je vous conseillerais de jeter un œil (voire deux) au premier roman de Timothée Rey, Les souffles ne laissent pas de traces, qui est un excellent polar préhistorique qui joue la carte d’une reconstitution plutôt crédible mais néanmoins truffée d’humour, le résultat est assez improbable mais complètement délicieux.

soldatsdelamerIl y a aussi Les soldats de la mer de Yves & Ada Rémy, un recueil de nouvelles de fantasy (ou de fantastique, allez savoir) vraiment agréable à lire, et assez unique en son genre.

Et puis depuis janvier je redécouvre Sandman, le superbe comic de Neil Gaiman, dans sa nouvelle édition Urban Comics. C’est très difficile de parler de cette œuvre complexe qui joue beaucoup des mythes et des sandman1figures historiques et parle bien sûr de rêves, mais aussi d’histoires sous toutes leurs formes.

Sinon la prochaine fois, j’essaierais de vous proposer des titres qui ne commencent pas par la lettre S, promis !

Pour visiter Nevertwhere, le blog de Vert, cliquez sur  sa belle bannière ci-dessous :

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Les chroniques du jury, volume 6

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Cette semaine-ci est marquée par des lectures inspirées par Actes Sud, via sa collection Exofictions, et par l’un des sélectionnés du Prix Autre Terre.

Feed t3, Red Flag, de Mira Grant, par Tigger Lilly.

Silo, de Hugh Howey, par Gromovar, Julien, Lhisbei, Lune

Sous l’ombre des étoiles, de Thomas Geha, par Lune

La constellation du chien, de Peter Heller, par Lhisbei, Tigger Lilly

Le village évanoui, de Bernard Quiriny, par Julien

L’usine à nu, de Yan Marchand, par Lune

Nous revenons la semaine prochaine. Stay tuned !

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Interview des membres de la communauté Planète-SF #6 : Alias

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Photo prise par Iris Benesch.

Tchô. Stéphane « Alias » Gallay, graphiste de profession, historien de formation, rôliste de longue date et grand consommateur de science-fiction et de fantasy depuis encore plus longtemps.

J’entretiens un vague complexe d’auteur semi-raté, avec dans ma besace un jeu de rôles de science-fiction, Tigres Volants, plus quelques projets de textes dans ce même univers.

A part ça, je suis Suisse et Français et, en toute logique, j’habite à Genève. J’aime d’ailleurs beaucoup parsemer ma prose d’helvétismes qui font mailler les Frouzes.

Pourquoi t’intéresses-tu aux littératures de l’imaginaire ? As-tu des livres et auteurs cultes ?

Techniquement, je pense qu’on peut dire que toute littérature est « de l’imaginaire ».

Dans mon cas, il se trouve que j’ai toujours aimé lire et que je suis tombé assez tôt dans la science-fiction (surtout) et le fantastique (un peu). Mon adolescence a en partie été façonnée par les Fleuve Noir Anticipation (et les San-Antonio, mais c’est une autre histoire).

J’ai assez peu d’auteurs-culte, à part peut-être Nicolas Bouvier, un grand voyageur originaire de Genève lui aussi, et qui a écrit sur ses périples à travers un monde qui peut en remontrer à pas mal d’univers de SF en matière d’exotisme.

Sinon, dans les ouvrages-cultes, je pense que En terre étrangère, de Robert Heinlein rentre dans cette catégorie, ainsi que L’usage du monde, dudit Nicolas Bouvier. Plus récemment, j’ai été soufflé par The City & The City, de China Miéville.

Quelle est l’histoire de ton blog ? Y parles-tu uniquement de littératures de l’imaginaire ?

Blog à part, troisième époque, est le lieu où je parle de tout ce qui m’intéresse. Autant dire que c’est assez éclectique.

Sa première incarnation date de septembre 2003, mais avant ça, je m’épanchais régulièrement (en anglais) sur un site US, qui s’appelait Kuro5hin. Cette nouvelle version, sur laquelle j’ai essayé de rapatrier tous mes anciens billets de différents horizons, date de début 2009 et a récemment dépassé les 2000 articles.

Il y a certes des littératures de l’imaginaire, sous forme de livre ou de bandes dessinées, mais aussi du ciné, du jeu de rôles et beaucoup, beaucoup de musique. Je suis un fan de rock et de métal progressif, un genre qui s’est d’ailleurs passablement inspiré de la science-fiction et de la fantasy.

De temps à autres (genre, tout les vendredi), je râle sur un sujet de société: revenu de base, logiciel libre, copyright madness et autres.

Les-Etoiles-s-en-balancentPour terminer, lesquelles de tes récentes lectures nous conseillerais-tu ?

J’ai été très impressionné par la récente anthologie This Is How You Die, suite de Machine of Death, qui parle de ce qui se passe quand les gens peuvent apprendre la façon dont ils vont mourir. Le premier était sympa, celui-ci est vraiment ébouriffant.

En français, j’ai bien aimé le post-apo « verlangérien » de Laurent Whale, dans Les Étoiles s’en balancent, ainsi que la première intégrale des nouvelles du Projet Bradbury, de Neil Jomunsi.

Vous pouvez retrouver le blog d’Alias en cliquant sur la bannière ci-dessous :

blogapart

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Les chroniques du jury, volume 5

Pour la Saint-Patrick, une semaine celte. Une grosse semaine celte, avec deux ouvrages français de poids qui plongent au cœur de ce passé trop méconnu qui est pourtant le nôtre.

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Manuel de survie à l’usage des incapables, de Thomas Gunzig, chroniqué par Julien

Mausolées, de Christian Chavassieux, dont on peut lire ici la critique Bifrost, et ailleurs la chronique de Julien

Même pas mort, de Jean-Philippe Jaworski, chroniqué par Gromovar, Julien, Lune, Tigger Lilly, Xapur

Mordred, de Justine Niogret, par Gromovar, Julien, Lhisbei, Lune, Tigger Lilly, Xapur

Multiversum, de Leonardo Patrignani, par Lhisbei

Nosfera2, de Joe Hill, par Lune

Nous revenons la semaine prochaine. Stay tuned !

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Interview des membres de la communauté Planète-SF #5 : Nébal

406820_369376196488402_664040686_nPeux-tu te présenter en quelques mots ?

Je peux le faire.

Oui.

Enfin, je crois.

Donc, Nébal, de mon vrai nom Bertrand Bonnet, 31 ans, parisien d’adoption, après avoir longuement vécu à Auch puis, pour mes études (de droit, on va dire, pour faire simple), à Toulouse ; au bout de dix ans dans la ville rose, j’ai lâché lesdites études et une thèse qui ne voulait pas démarrer pour changer complètement de monde, et essayer de bosser dans le milieu de l’édition. Ce qui n’est pas évident… Mais depuis 2010, j’ai pu faire quelques travaux de correction ou préparation de copie pour divers éditeurs, un peu de direction d’ouvrage également (chez Dystopia), et tout récemment de la traduction.

Pourquoi t’intéresses-tu aux littératures de l’imaginaire ? As-tu des livres et auteurs cultes ?

L’imaginaire, c’est ce qui m’a amené véritablement à la lecture. Je lisais certes déjà d’autres trucs avant, mais le gros déclencheur, ça a été la découverte du Seigneur des anneaux, vers l’âge de dix ans, je crois. J’ai un peu galéré sur ce monstre (je me souviens d’avoir abandonné une première tentative au chapitre sur le Conseil d’Elrond), mais la drogue a assez rapidement pris. Du coup, de dix à dix-huit ans en gros, je n’ai quasiment lu que de l’imaginaire (au sens large : je n’ai pas de préférence entre la science-fiction, la fantasy et le fantastique, j’ai découvert tout ça en même temps à peu de choses près, et y ai également trouvé mon bonheur). Très tôt (trop tôt, sans doute…), je me suis ainsi fait le « cycle de Dune », puis pas mal d’Asimov, Lovecraft bien sûr (j’y reviendrai), Stephen King, et j’en passe. J’ai eu un passage à vide pendant mes cinq premières années d’études, où j’ai lu davantage de « classiques », enfin, et surtout beaucoup d’essais, des trucs comme ça ; presque rien en imaginaire « pur », en dehors de Terry Pratchett de temps en temps (mais c’est aussi l’époque ou j’ai découvert Kafka, Borges, etc.). Et puis j’ai redécouvert Philip K. Dick – j’étais passé largement à côté quand j’étais ado –, et la drogue m’a repris. Depuis, j’ai lu énormément de choses dans ces littératures, même si ça s’est un peu calmé ces derniers temps, pour tout un tas de raisons plus ou moins valables.

J’ai du mal à expliquer ce goût particulier. Mais je crois que dans l’absolu, en théorie si l’on préfère, c’est la liberté offerte par ces genres qui me séduit, la possibilité de s’affranchir des contraintes du réel pour raconter… ben, ce que l’on veut, quoi. Je n’ai compris que tardivement qu’on pouvait faire un super bouquin en jouant à fond la carte du réalisme, et même de la banalité ; longtemps, ce qui m’a séduit avant tout, c’était la possibilité d’aller voir ailleurs, dans des univers parallèles ou sur d’autres planètes, ou d’injecter l’anormal dans notre triste monde tragique, quand bien même ce ne serait qu’un léger décalage pourtant lourd de sens. Certes, en m’intéressant aux littératures de l’imaginaire, à leur histoire, leur théorie, tout ça, j’ai bien vu que tout n’était pas aussi simple (hélas ?)… Mais il y a toujours cette étincelle, ce goût de l’exotisme et du bizarre (et pas mal aussi de l’inquiétant). Et il y a enfin l’intérêt pour toute la réflexion politique, sociale, philosophique, qu’autorisent ces genres : j’ai la conviction qu’on n’a jamais rien trouvé de mieux pour parler de notre monde que ce regard biaisé, extérieur. L’utopie, notamment, et ce dans toutes ses acceptions, me fascine. Alors voilà : rêver, frissonner et réfléchir. Même si je lis aujourd’hui beaucoup d’autres choses, et si je suis bien moins sectaire qu’avant, cela reste pour moi un programme idéal.

Des livres et des auteurs cultes, oui, un paquet… Bien évidemment, je dois accorder une place particulière à H.P. Lovecraft, auteur qui me fascine tout particulièrement (je crois que ça s’est vu…), à tel point qu’il est le seul à avoir sa propre rubrique sur mon blog, en quelque sorte. Des auteurs que j’ai découvert ado, c’est vraiment celui dont je ne me lasse pas (j’ai été également très tolkienophile, mais l’abus de fonds de tiroir m’en a longtemps détourné…) ; je l’envisage aujourd’hui d’un œil très différent de quand j’ai découvert ses textes, bien sûr, mais je me passionne toujours pour son œuvre, et au-delà sa vie et sa pensée ; je ne cesse donc de relire Lovecraft, et de lire des choses sur lui et autour de lui… Comme dit plus haut, Philip K. Dick a également une place très particulière : c’est vraiment l’auteur qui m’a ramené à la science-fiction, et au-delà, une fois de plus, une personnalité qui me fascine. Je citerais également volontiers J.G. Ballard et Ursula K. Le Guin ; plus récemment, Stephen Baxter, Ted Chiang, Greg Egan… De par chez nous, Yves et Ada Rémy (mais je ne suis pas objectif), Léo Henry et Jacques Mucchielli (idem), Jean-Philippe Jaworski, Catherine Dufour… Et plein d’autres.

Quelle est l’histoire de ton blog ? Y parles-tu uniquement de littératures de l’imaginaire ?

J’ai commencé à tenir mon blog en juillet 2007 (mine de rien, ça fait un petit moment, tiens…) ; je l’ai parfois interrompu, mais dans l’ensemble je m’y suis tenu avec un rythme assez régulier. L’idée, au départ, n’était pas du tout de faire un blog uniquement littéraire, et encore moins orienté sur l’imaginaire ; c’est venu comme ça, tout naturellement, simplement parce que c’était au cœur de mes préoccupations. Mais j’ai toujours utilisé le blog pour parler aussi d’autres choses, certaines pouvant se raccorder à l’imaginaire (cinéma, jeu de rôle), d’autres moins (musique, et de temps en temps sujets de politique et société, même si j’ai abandonné l’idée originelle de leur consacrer une rubrique à part entière). J’y rapatrie aussi mes chroniques pour d’autres supports, comme Bifrost, la Salle 101 ou feu Le Cafard cosmique, ou encore Les Immortels (c’est d’ailleurs clairement mon activité de blogueur qui m’a ouvert ces portes-là). Donc l’idée c’est tout de même, encore aujourd’hui, ben, de parler de tout ce qui m’intéresse, quoi… sans me tenir à proprement parler à une sorte de « ligne éditoriale ». Cette approche me paraît particulièrement adaptée à l’objet blog, avec son caractère très personnel, en forme de « journal extime » disait une camarade. Mais, en même temps, je crains du coup de ne pas être trop impliqué dans la blogosphère en général et SF en particulier, notamment en refusant de faire des concours, de participer à des challenges ou truc ; ce n’est pas ce qui me botte là-dedans, j’ai envie que Welcome to Nebalia reste entièrement ma chose, un reflet de ce qui me parle à un moment donné, sans contraintes d’aucune sorte : ça fonctionne un peu par cycles, du coup, et je ne suis pas certain que les lecteurs s’y retrouvent toujours, mais l’envie de communiquer l’enthousiasme (ou plus rarement les coups de gueule…) reste là ; je ne sais pas si ça marche… Je l’espère.

Pour terminer, lesquelles de tes récentes lectures nous conseillerais-tu ?

imaroPas grand-chose en imaginaire, a fortiori récent, désolé… En dehors des lovecrafteries, je n’en ai pas lu beaucoup ces derniers temps. Mais je pourrais tout de même citer deux des bouquins que j’ai chroniqués pour le prochain Bifrost (chroniques pas encore disponibles, du coup…), à savoir l’intégrale d’Imaro de Charles Saunders, une excellente saga d’heroic fantasy au sens le plus fort, hommage appuyé mais très réussi à Robert E. Howard, dans un cadre africain : c’est le type même du bon, et même très bon divertissement à mes yeux. Côté SF, j’ai vraiment bien aimé Harmonie de Project Itoh ; le livre n’est pas sans défauts (notamment du côté formel…), mais c’est un bon exemple de SF intelligente, à même de remettre en cause les présupposés du lecteur ; c’est très froid, oui, mais brillant. Sinon, mon dernier énorme coup de cœur dans ces genres, ça a été Même pas mort de Jean-Philippe Jaworski.

Mais ma grande passion, depuis l’été dernier, ça a été les Contree-indiennewesterns. Je m’y suis lancé sur un coup de tête, sans véritable programme à la base, mais j’y ai vraiment trouvé mon bonheur, alors que je ne suis pas forcément un très grand connaisseur du genre cinématographique. Mais lisez tous (je le veux !) des livres tels que Contrée indienne de Dorothy M. Johnson, Lonesome Dove de Larry McMurtry, ou encore Warlock d’Oakley Hall : au-delà des étiquettes, ce sont des bouquins extraordinaires, d’une puissance, d’une finesse et d’une intelligence qui ne peuvent qu’emporter l’adhésion.

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Les chroniques du jury, volume 4

Toujours sur le métier…

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Petite semaine. Il y en a. Mais, peu vaut mieux que pas.

D’abord, Lhisbei a maintenant lu L’étrange affaire de Spring-Heeled Jack, de Mark Hodder

Puis :

Le bâtard de Kosigan, de Fabien Cerutti, lu par Lune

Le chemin des dieux, de Jean-Philippe Depotte, lu par Julien

Le mystère du Drake mécaniste, de Lilith Saintcrow, lu par Lhisbei

Le sang que l’on verse, de Yann de Saint-Rat, lu par Lune

Le soleil liquide, d’Alexandre Kouprine, lu par Gromovar

Les furies de Boras, d’Anders Fagers, lu par Gromovar

L’évangile cannibale, de Fabien Clavel, lu par Lune

Nous revenons la semaine prochaine. Stay tuned !

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